Mais que fait la police?

Une réponse à la sauce « Revue » est donnée aux fidèles spectateurs: cible favorite des auteurs à travers les époques, la Police fait rire!

Grâce à la Revue, on peut aussi suivre l’évolution de la Police genevoise à travers ses tenues. Ainsi, en 1913, elle est coiffée du bicorne hérité du régime napoléonien par la première police de Genève. Son abandon en 1936 sera aussi évoqué dans la Revue. Si celle de 1942 coiffe ses policières de casques de grognards, elle introduit surtout une tenue qui deviendra une norme par la suite: la mini-jupe!

Au fil des éditions, on constate que l’évolution de l’uniforme s’accélère, obligeant les costumières de la Revue à suivre la mode des gendarmes de près… et les affaires croustillantes aussi! C’est ainsi qu’en 1984 on retrouve les gendarmes au Velvet avec, en patron des lieux, l’incontournable Jo-Johnny.

Mais la chute la plus inattendue de toutes les éditions mettant en scène notre Police genevoise est sans doute celle de 1907. La Suisse relate que le colonel Muller, inspecteur général de la police marocaine, proposa au comédien Henri Bannière de l’intégrer dans sa police après l’avoir vu interpréter un rôle de gendarme. Bannière aurait accepté le poste, emmené avec lui sa fille et ruiné du même coup le projet de mariage de cette dernière avec… Alfred Fradel fils!

Illustration: la Police en pleine action durant la Revue 2007.